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RIEN DE NOUVEAU - UN REMEDE CONTRE L'OPIUM

28 Août 2011, 09:00am

Publié par nosloisirs

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RIEN N'EST NOUVEAU

La presse fut unanime ces temps derniers, à louver l'audace des ingénieurs belges et américains qui, les uns après les autres, parvinrent à déplacer sans les démolir les premiers la gare d'Anvers-port en Belgique, les seconds un théâtre de New-York.

Cette opération présentait d'énormes difficultés et l'on a eu raison de célébrer dignement l'habilité technique et la hardiesse de son exécution.

Néanmoins il ne faudrait pas attribuer à nos ingénieurs moderne le mérite d'une innovations en pareille matière.

En 1841 en effet la ville de Sunderland en Angleterre décida la construction d'une nouvelle jetée.

Une difficulté se présenta. Construit sur les anciens quais du port en 1821, le phare de Sunderland devait être reconstruit.

L'extension commerciale du port réclamait impérieusement des travaux d'agrandissement. Cependant les autorités hésitaient devant les dépense considérables que nécessiterait de l'érection d'un nouveau phare.

Un ingénieur anglais John Murray se présenta alors et proposa de transporter sans le démolir le phare de Sunderland sur la nouvelle jetée.

La ville accepta. C'est ainsi qu'ayant fait reposer le phare dont le diamètre de base était de 5 mètres et la hauteur de 25 mètres, sur une plate-forme de maçonnerie roulant sur rail, sur 144 roues de fonte, l'ingénieur transporta en treize heures pour le prix modique de 27 000 francs le phare de Sunderland à 160 mètres de son emplacement primitif.

Cette énorme masse de 140 000 kilos fut démarrée à bras d'hommes au moyen de chaines et de cabestans. Si l'on tient compte en outre de la difficulté qu'il y avait a assurer la stabilité de la construction pendant la marche on conviendra qu'en 1841, l'ingénieur John Murray a accompli une opération d'autant plus prodigieuse qu'il était loin de disposer pour la mener à bien, de l'outillage perfectionné qu'utilisèrent ses confrères de 1907.

 

 

UN REMÈDE CONTRE L'OPIUM

Dans la péninsule de Malacca à Pénang, on ait parait-il des cures radicales contre l'opium.

Le mouvement qui s'est récemment produit en Chine contre le terrible poison, a eu sa répercussion immédiate ans cette région ; il prit une extension considérable le jour où un fils du Ciel reçut de son pays, une plante qui guérit de la funeste habitude; on découvrit presque aussitôt qu'elle poussait dans les environs à l'état sauvage ; on fait sécher ses feuilles et l'on en confectionne des infusions.

Les résultats ont été surprenants. Un fumeur invétéré sur lequel on essaya fut radicalement guéri en huit jours et plus de quatorze mille fumeurs ont été également guéris dans une seule région en très peu de temps. Un grand nombre de fumeries d'opium ont dû fermer leurs portes.

 

REVUE NOS LOISIRS DU 12 JANVIER 1908

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