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MOINEAUX SANS NID N° 234

23 Février 2013, 09:00am

Publié par nosloisirs

 

CHAPITRE-234--.jpegLes deux amants, après cette terrible et épuisante nuit, et les grands dangers qu’ils venaient de traverser, allèrent prendre un repos bien gagné.

Quelques heures plus tard, cependant, ils recommencèrent à discuter.

— A mon avis, commença, Edwige, nous devons nous inquiéter de savoir si « le Boiteux » est réellement indigne de notre confiance.

— C’est exactement ce que je pense, ma chérie, répondit Marius, en lui souriant. Aussi, vais-je sérieusement contrôler tous ses faits et gestes. Je pense qu’il doit dormir en ce moment. Néanmoins, je vais m’en assurer. Va prévenir madame Bonnet que je désire l’entretenir quelques instants ?

— Que veux-tu dire à cette femme ? S’enquit Edwige, ne pouvant se défendre d’une pointe de jalousie.

— Fais ce que je te dis, et ne perdons pas une minute, répliqua Marius, avec brusquerie.

Edwige s’empressa d’obéir. Elle alla rejoindre « la Grosse » dans la cuisine, où elle préparait le repas de ses pensionnaires.

— Bonjour, madame Ramier, dit aimablement l’hôtelière.

— Bonjour, Madame, répondit en souriant Edwige. Savez-vous si « le Boiteux » est encore dans sa chambre ?

— Certainement ! Madame Ramier, je l’ai appelé pour qu’il vienne déjeuner, mais il a répliqué qu’il désirait dormir et ne voulait pas être dérangé.

A ces paroles, Edwige poussa un soupir de soulagement.

— Madame Bonnet, cela ne vous ennuierait pas trop de m’accompagner jusqu’à la chambre de Marius, il désire vous parler.

— C’est que ... Objecta « la Grosse » je ne puis quitter mes fourneaux pour le moment. Ma blanquette n’est pas terminée. J’irai le retrouver dans dix minutes.

« La Grosse » ajouta :

— Dites à Marius de patienter quelques minutes.

— Très bien, murmura Edwige. Je vais le prévenir, mais surtout n’oubliez pas de venir le rejoindre.

Edwige repartit vivement retrouver son ami qui, étendu sur son lit, réfléchissait intensément.

— Alors ? Demanda-t-il dès qu’elle poussa le battant de la porte.

— « Le Boiteux » est toujours dans sa chambre, dit-elle, et a défendu, parait-il qu’on aille le réveiller. Je crois que, pour le moment, nous n’avons rien à craindre de sa part.

— Et « la Grosse » ? Questionna Marius, préoccupé.

— Elle viendra dès qu’elle aura terminé sa cuisine, répondit Edwige.

Marius poussa un grand soupir de soulagement, bien que ses yeux gardassent une lueur menaçante.

— Gare à lui s’il cherche à me jouer ! S’exclama-t-il avec dureté.

— Tu as raison, approuva Edwige. Nous devons faire en sorte qu’il lui soit impossible de nous nuire.

Ils continuèrent à bavarder jusqu’à ce que des coups discrets frappés à la porte, interrompent leur dialogue.

— Entrez ! Cria Marius.

Le battant s’ouvrit et l’imposante silhouette de madame Bonnet apparut dans l’encadrement de la porte.

— Vous avez à me parler, monsieur Marius ? S’informa-t-elle aimablement.

— Oui ! en effet, madame Bonnet. Venez vous asseoir, lui répondit-il avec empressement, en lui avançant une chaise.

Il retira son veston de l’armoire et revêtit, s’assit en face de « la Grosse » et reprit :

— Madame Bonnet, je voudrais vous demander si vous seriez disposée à m’aider et à me rendre un immense service ?

Une lueur de méfiance s’alluma dans les prunelles sombres de la grosse femme.

— Ca dépendra, répondit-elle avec prudence. Excusez ma franchise car je ne sais si je pourrai.

— Rassurez-vous, répliqua-t-il en riant avec une pointe d’ironie dans la voix, il n’est pas question d’argent. Je voudrais vous charger d’une mission délicate, tout en vous affirmant tout de suite, qu’elle ne présente pour vous aucun danger.

Ces paroles augmentèrent l’inquiétude de son interlocutrice. Elle murmura hésitante :

— Je n’en sais rien, monsieur Marius ! Comme je viens de vous le dire, c’est selon ce que vous exigerez de moi !

— Voici, en deux mots, de quoi il est question ; vous êtes une amie de madame Picquet, n’est-ce pas ?

— Une amie ? Protesta l’autre, en haussant les épaules, c’est beaucoup dire. Nous nous voyons de temps en temps et bavardons de choses sans importance, c’est tout !

— Parfait ! S’exclama Marius, ravi, en lui adressant un large sourire. C’est ce que je désirais savoir. Ainsi, vous vous fréquentez ?

— C’est exact ! Reconnut « la Grosse » avec étonnement.

Puis elle poursuivit avec une légère impatience dans la voix :

— Pourquoi me posez-vous ces questions, monsieur Marius ?

— Parce que, comme je viens de vous le dire il y a un instant, j’ai un service à vous demander, répondit avec beaucoup de calme l’ami d’Edwige Ramier. Pourrez-vous si ça ne vous dérange pas trop, aller rendre visite à madame Picquet ? Vous lui direz que, passant devant sa porte, vous n’avez pas su résister à l’envie de lui dire un petit bonjour ... Surtout ne lui laissez pas deviner que vous êtes allée chez elle dans une intention arrêtée.

Madame Bonnet opina de la tête, tandis que Marius reprenait, après un léger silence :

— Vous commencerez par lui raconter toutes sortes de banalités et ensuite vous lui demanderez avec un brin de désinvolture des nouvelles du « Boiteux ». Je pense qu’elle n’ignore pas qu’il est votre pensionnaire. Aussi ne s’étonnera-t-elle pas si vous lui en parlez.

Il jeta un rapide coup d’œil à sa maîtresse et ajouta :

— Edwige et moi supposons que « le Boiteux » cherche à nous jouer un mauvais tour. En outre, nos rapports avec madame Picquet se sont un peu refroidis dernièrement, et bien que « le Boiteux » affirme nous soutenir, nous pensons qu’il s’est, au contraire, rangé du côté de « l’Araigne ».

Un éclair brilla dans les yeux de l’hôtelière.

— Je comprends à présent ! S’exclama-t-elle. C’est entendu, monsieur Marius, vous pouvez compter sur moi. Je tâcherai d’obtenir de madame Picquet, les renseignements dont vous avez besoin.

Marius sourit, visiblement satisfait.

— Je constate avec plaisir que vous comprenez très rapidement les choses, madame Bonnet. Je vous remercie infiniment de votre collaboration et je saurai vous en récompenser comme vous le méritez, soyez en persuadée !

— Croyez que ce n’est pas du tout par intérêt que j’agis de la sorte, assura la grosse femme. Mais j’aime rendre service à mon prochain.

Cette déclaration fut suivie d’un court silence que rompit Marius.

— Il y a encore autre chose, madame, ajouta-t-il. Lorsque « le Boiteux » se réveillera, je pense qu’il ira, aussitôt chez la mère Picquet, pour la mettre au courant d’une conversation que nous avons eue avec lui. Je vous serais alors, très obligé de savoir si, effectivement, il y est allé ... Je pourrais le suivre, objecterez-vous, mais il s’en méfierait. Tandis que si vous allez vous-même chez « l’Araigne », il pensera que vous avez pris cette même direction par hasard, et ne se doutera de rien.

« La Grosse » fronça les sourcils. Elle ne tenait pas à suivre « le Boiteux » car elle commençait à réaliser qu’en acceptant de jouer un tel rôle, elle pouvait, par la suite, s’attirer de graves ennuis.

Marius et Edwige remarquèrent immédiatement son hésitation et échangèrent un coup d’œil inquiet.

Cette fois, ce fut Edwige qui intervint :

— Je vous affirme, madame Bonnet, que le fait de suivre « le Boiteux » ne vous voudra aucun ennui. Mais il faudra agir avec beaucoup de naturel ! Alors il ne s’imaginera jamais que vous le surveillez volontairement, et croira à l’explication que vous donnerez si cela était absolument nécessaire.

— C’est entendu, décida madame Bonnet, après une ultime hésitation. Mais n’exigez pas de moi que je lui pose des questions au sujet de son entente avec la mère Picquet.

— Mais non ! Cependant, si vous apprenez qu’il se rend chez elle, prévenez-moi immédiatement. Toutefois ne le retenez pas, afin que lorsque, à votre tour, vous irez chez « l’Araigne », elle puise, éventuellement, vous confier un renseignement intéressant.

— Je vois ! Déclara « la Grosse » en souriant, il me faudra arriver chez elle après la visite du « Boiteux » et essayer d’apprendre ce qu’il lui aura confié.

— Bravo ! Approuva Marius, avec un grand soupir de soulagement.

— Et si « le Boiteux »é n’allait pas chez madame Picquet ? Observa madame Bonnet, soudain déconcertée.

— Ne renoncez pas à votre visite, et parlez-lui, quand même de cet individu. Peut-être vous donnera-t-elle certains détails qui pourront nous éclairer à son sujet, expliqua Marius.

— Très bien, conclut « la Grosse » Maintenant, il faut que je vous quitte pour retourner dans ma cuisine. J’ai le dîner de mes clients à terminer.

— Allez ! Allez ! Madame Bonnet, et excusez-nous de vous avoir dérangée, fit très aimablement Edwige. Surtout, je vous en prie, n’oubliez pas de surveiller « le Boiteux » et de le suivre le cas échéant.

— Et s’il sortait avant que je n’aie fini de servir le dîner à mes pensionnaires ? Objecta la grosse femme.

— Suivez-le tout de même, recommanda Marius. Je vous promets qu’Edwige ira vous remplacer pendant votre absence.

Rassurée, madame Bonnet quitta la chambre et regagna sa cuisine où elle s’activa autour de ses fourneaux.

Suivant les recommandations reçues, elle prêta l’oreille au moindre bruit de pas, s’attendant toujours à voir surgir « le Boiteux » dans le couloir.

Cela ne se produisit que bien plus tard, lorsque tous ses clients eurent achevé leurs repas.

Ce fut à cet instant que « le Boiteux » entra dans la salle à manger et regarda autour de lui l’air sombre. « La Grosse » desservait les tables. Elle lui demanda, en l’apercevant :

— Désirez-vous manger quelque chose, « le Boiteux » ? J’ai au menu aujourd’hui de la blanquette de veau. Et j’ai laissé votre plat au chaud.

— Va pour la blanquette ! Répondit avec indifférence « le Boiteux ». Mais je vous demande de faire vite, parce que je suis forcé de sortir, ajouta-t-il en regardant la pendule qui marquait neuf heures du soir.

Edwige était dans la cuisine lorsque madame Bonnet y entra pour servir ce client retardataire.

— eh bien ! S’enquit-elle.

— « Le Boiteux » vient de se lever. Il va sortir tout de suite après avoir pris son repas, répliqua madame Bonnet. J’irai changer mes vêtements dès que je l’aurai servi.

Elle porta le plat de blanquette au « Boiteux » et courut dans sa chambre où elle passa une autre robe. Elle attendit en le guettant par la fenêtre, de voir sortir « le Boiteux » ce qui ne tarda pas. Elle se précipita à son tour, dans l’escalier et le suivit sans faire le moindre bruit.

« Le Boiteux » se dirigea vers le pavillon de madame Picquet.

L’hôtelière lui emboîta le pas, nullement à son aise, se demandant anxieusement ce qu’il penserait d’elle s’il s’apercevait de sa présence.

Mais l’homme ne sembla pas la remarquer.

Il arriva bientôt chez « l’Araigne » et sonna à la grille sans regarder autour de lui.

Le vieil Arnold s’empressa de lui ouvrir, tandis que « la Grosse » se dissimulait dans le renfoncement d’une porte cochère, d’où elle surveillait le pavillon de « l’Araigne »

« Le Boiteux » en ressortit dix minutes plus tard. Madame Bonnet trembla à l’idée qu’il pouvait r

Elle poussa un soupir de soulagement en le voyant prendre une direction opposée. Elle attendit encore quelques minutes et sonna, à son tour à la grille du petit pavillon.

Cette fois, ce fut Técla qui ouvrit la porte. La servante ne put cacher son étonnement en reconnaissant la visiteuse. Comme madame Bonnet était déjà venue chez sa maîtresse, elle la lit entrer tout de suite, malgré l’heure tardive, l’accompagna jusqu’au salon et la quitta pour aller prévenir « l’Araigne ».

— Madame, s’empressa-t-elle de lui dire en la rejoignant dans sa chambre, c’est madame Bonnet ! Elle vous attend dans le salon.

— Madame Bonnet ! Bougonna la vieille mégère, en fronçant les sourcils. Diable ! Pour qu’elle vienne si tard, il doit s’agir d’une chose bien sérieuse !

Elle soupira, résignée, et descendit au rez-de-chaussée.

— Bonsoir, chère madame Picquet, lui dit, en souriant la visiteuse. Excusez-moi de venir vous rendre visite à une heure si tardive, mais passant devant chez vous, après m’être attardée chez une amie, je n’ai pas pu résister à la tentation de sonner à votre porte.

— Je ne vous cache pas que j’étais sur le point de me coucher, déclara la vieille femme sèchement. Enfin, puisque vous êtes là, racontez-moi rapidement le motif qui vous amène ?

« La Grosse » fut très froissée par la froideur de la mère Picquet, mais sut admirablement cacher son désappointement. Elle reprit, très décontractée :

— A vrai dire, ma bonne amie, je n’ai rien de très important à vous confier. Je viens chez vous dans l’intention de demander votre avis.

— Mon avis ? Répéta l’autre, furieuse, en fixant sa visiteuse avec étonnement. Vous me surprenez beaucoup, madame Bonnet, car depuis que je vous connais, c’est bien la première fois que vous faites appel à mon jugement !

— Voici en deux mots ce dont il s’agit ; je voudrais savoir ce que vous pensez d’un homme que vous connaissez beaucoup mieux que moi, expliqua « la Grosse »

« L’Araigne » toujours très méfiante, la dévisagea, nullement convaincue que l’autre disait la vérité.

— De qui s’agit-il ? Grogna-t-elle.

— « Du Boiteux » répondit madame Bonnet. Vous m’avez confié que vous le connaissiez très bien, et que vous avez même eu avec lui des rapports d’affaires.

— ... des affaires ? C’est très exagéré, interrompit sèchement la vieille femme, car ce n’est pas un homme avec lequel on puisse traiter des choses importantes. Je le connais depuis longtemps, c’est exact, bien que j’ignore tout de sa vie privée.

— C’est exactement la même chose pour moi ! Reprit sa visiteuse. Comme vous le savez, il est mon pensionnaire depuis quelque temps. Je n’ai pas eu à m’en plaindre jusqu’ici. Il me paye avec régularité et ne m’a occasionné aucun ennui, je suis forcée de l’admettre !

Comme si elle était l’objet d’un pressentiment obscur et subit, « l’Araigne » l’examina avec plus de méfiance.

— Dans ces conditions, lui demanda-t-elle durement, pourquoi cherchez-vous à en savoir davantage sur cet homme ?

Madame Bonnet soupira.

— C’est que certaines attitudes et comportements du « Boiteux » me laissent rêveuse. Il est si renfermé et si mystérieux ! Je ne puis dire exactement pour quelle raison, mais depuis quelques jours, il me fait peur ... peur au point que ça en devient une véritable obsession !

« L’Araigne » se mit à rire.

— Que c’est drôle ! S’exclama-t-elle. Je ne puis vous dire qu’une seule chose, ma chère : vous devez certainement lire trop de romans policiers, ce qui explique votre état d’âme actuel !

— Vous avez sûrement raison, admit l’autre, heureuse et soulagée en attendant cette réponse. Vos paroles me donnent l’impression que j’ai supposé des ennuis uniquement créés, par mon imagination.

— J’en suis persuadée, affirma « l’Araigne » et pour vous tranquilliser entièrement, sachez que « le Boiteux » malgré son aspect assez rébarbatif, est un homme inoffensif et insignifiant !

Un éclair brilla dans les yeux de son interlocutrice.

— En êtes-vous tellement sûre ? Demanda-t-elle perplexe. On m’a tellement répété qu’il était inquiétant et bizarre, et que ses façons de vivre ...

— Ce ne sont que des sottises ! Reprit énergiquement madame Picquet. Je vous répète que vous n’avez rien à craindre de lui. Il est bien capable de se vanter de prouesses imaginaires, mais soyez convaincue qu’il est plus doux qu’un agneau. Je le crois même assez lâche ! Il a toujours peur de s’engager dans des affaires dangereuses.

« L’Araigne » éclata de nouveau, d’un rire qui sonna faux.

— Je vous remercie, poursuivit madame Bonnet, après un bref silence. Je crois que vous avez raison. J’ai honte, à présent, de mes craintes stupides.

— Mais non !... Mais non !... protesta « l’Araigne » ça peut arriver à tout le monde, mais à l’avenir, ne vous laisser pas effrayer par ce pauvre « Boiteux ».

— Je me sens pleinement rassurée, grâce à vous, reprit aimablement madame Bonnet.

Puis après quelques secondes, elle demanda :

— Vous le voyez quelquefois ?

— Oui ! Il est convaincu qu’il jouit de mon entière confiance, mais vous n’ignorez pas combien je suis prudente. Je lui confie, parfois des riens sans importance, et en échange « le Boiteux » me raconte des tas de choses sur des personnes qui m’intéressent.

— ah ! Alors il sait se rendre utile ?

— Oh ! A sa façon. Car, si je m’apercevais que je perdais mon argent avec lui, je n’hésiterais pas à l’envoyer immédiatement se faire pendre ailleurs. Il ne l’ignore pas et fait l’impossible pour me rendre service. Avez-vous autre chose à me demander, ma chère ?

— Non ! Non ! Répondit vivement son interlocutrice. Je vous remercie infiniment de tous ces renseignements. Vos paroles ont tout à fait dissipé mes dernières craintes. Je vous prie d’excuser ma visite si tardive. Je vais me retirer, afin de vous permettre de vous coucher. Je ne tarderai pas à vous imiter, car je suis très lasse et j’ai demain, une journée épuisante en perspective, ayant les peintres chez moi.

Après avoir échangé » quelques paroles d’adieu, madame Picquet ordonna à Técla, d’accompagner la visiteuse jusqu’à la grille du jardin.

Quelques secondes plus tard, « la Grosse » arrivait dans la rue et se dépêchait de rentrer chez elle ravie de la facilité avec laquelle elle avait accompli sa mission.

« Je suis sÜre que « l’Araigne » n’y a vu goutte, se disait-elle et je pense que Marius et Edwige vont être contents des renseignements que je leur apporte. J’espère qu’ils me récompenseront comme ils me l’ont promis ! »

 

( A SUIVRE LE 26 FEVRIER )

 

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