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LA PAGE OÙ L'ON SE TORD

13 Août 2011, 09:00am

Publié par nosloisirs

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LA PAGE OÙ L'ON SE TORD

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Au Val-de-Grâce le major faisant la visite, disait l'interne :

— Pour le n° 9 qui a été agité cette nuit marquez une potion opiacée.

Le malade qui occupait le lit suivant, ayant entendu cela dit :

— Major pendant que vous y êtes, j'ai passé une fichue nuit, donnez-moi aussi une potion à pioncer.

◊ ● ◊

Un antiquaire marseillais homme d'une profonde érudition, possède dans son cabinet quantité d'objet précieux dont le détail suit :

Les quatre fers du cheval de Troie ;

L'extrait mortuaire de 100 000 teutons tués par Marius à la bataille d'Aix-en-Provence ;

Les tarifs des douanes de Tyr, Sidon et de Carthage ;

Une fiole de vinaigre émollient qui d'après Polybe fit dissoudre les roches alpines au passage d'Annibal ;

La massue avec laquelle Turpin assommait les gens pour se dispenser de les tuer à la bataille de Roncevaux ;

le portrait de la silhouette du fantôme qui apparut à Brutus, la veille de la bataille Philippes ;

les contrats de mariage des brigands de Rome avec les Sabines, etc.

◊ ● ◊

Un journal de province annonçait dernièrement le départ d'un des médecins du département.

« Le médecin Pancrace a quitté notre ville.

« C'est perdre un citoyen, mais c'est en gagner mille »

◊ ● ◊

Dans une gare bureau des bagages.

Une grosse dame, une dame énorme donne son billet à l'employé qui le lui rend avec a petite bande de papier réglementaire en lui disant :

— 1 F 50 d'excédent.

— Comment ! S'écrie la grosse dame étonnée, j' ai un excédant de bagages ?

— Qui vous va fort bien du reste, ajouta un voyageur en s'inclinant.

◊ ● ◊

On dit que dans un des principaux cabinets littéraires de Paris, un des habitués, impatienté de la lenteur que mettent certains abonnés dans la lectures des feuilles publiques à posé dans l'endroit le plus apparent de la salle consacrée avec lecteurs l'avis suivant :

« Les personnes qui ne savent encore d'épeler sont priées de ne lire que les journaux de la veille »

◊ ● ◊

Quand les coudes d'un habit s'ennuient et bâillent, presque toujours les bottes se mettent à rire.

◊ ● ◊

Un ami qui avait perdu de vue le bohème X... depuis de longues années l'aperçoit en train de conduire un cheval de renfort de la Compagnie des Omnibus.

— Comment dit-il, c'est toi que je retrouve dans un état pareil ?

Le bohème piteusement :

— C'est bien moi toujours à la côte comme tu le vois.

◊ ● ◊

Un monsieur très riche se rend chez un marbrier pour commander son propre monument funèbre.

— Je veux, dit-il quelque chose de beau de soigné. Pouvez-vous vous en charger ?

— Certainement, monsieur, surtout si vous n'en êtes pas trop pressé.

◊ ● ◊

Un avare qui s'est pendu récemment dans la crainte des voleurs a laissé un testament où il s'instituait seul héritier de ses biens.

◊ ● ◊

On vient d'extraire au petit Bob sa première dent de lait. Dans la glace il considère le trou béant et se mit à pleurer.

— Console-toi ! Lui dit sa maman, elle repoussera.

— Je sais bien, répliqua le petit Bob dans un sanglot. Elle repoussera, mais pas pour le dîner !

 

 

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L'huissier de l'Empereur vient d'aviser que le général Cambronne attend d'être reçu dans l'antichambre.

— Je suis très occupé et ne peux le recevoir.

Une demi heure après l'huissier le rappelle que le général Cambronne attend toujours.

— Je vous ai dit que je ne pouvais pas le recevoir.

Une demi heure plus tard pour la troisième fois l'huissier dit l'Empereur.

— Majesté, le général Cambronne attend toujours, il prétend qu'il n'a qu'un mot à vous dire.

— Je le connais, dit l'Empereur.

◊ ● ◊

Séraphin sert n café des jeunes mariés.

— Je ne vous offre pas de sucre puisque vous êtes en plein lune de miel.

◊ ● ◊

Deux Écossais sont en train de discuter quand une voiture écrase l'un d’eux. L'autre est bien obligé d'aller annoncer la triste nouvelle à sa femme. Il sonne et demande :

— C'est bien à Mme Veuve Mac Cornick que j'ai l'honneur de parler ?

— Je suis effectivement Mme arc Cornick mais veuve, pas encore !

— Ah ! Dit l'Écossais. Vous pariez combien ?

◊ ● ◊

— Sais-tu que je n'ai plus rien à me mettre ?

— tu plaisante, répond le mari. Tes armoires sont pleines de robes.

— D'accord, répond la jeune femme mais les gens du quartier les ont toutes vues.

— Si ce n'est que cela déclare le mari rassuré, changeons de quartier.

◊ ● ◊

Un groupe de vacanciers demande à un brave paysan :

— Y a-t-il des revenants dans cette vieille auberge.

— Pensez-vous , répond le paysan, au prix où est la pension, ils ne reviendront jamais.

◊ ● ◊

Chez un oiseleur entre une dame élégante.

— Je voudrais un perroquet, dit-elle. Mais attention ! Un perroquet bien élevé, possédant un répertoire choisi.

— Madame dit le vendeur. J'ai exactement ce qu'il vous haut. Le perroquet parfait. Tenez le voilà. Vous remarquerez qu'il a une ficelle attachée à la patte droite. Si vous tirez sur le ficelle de gauche il vous récite « Le Cid » et « Polyeucte » Si vous tirez la ficelle de droite, il vos débite l'Ancien et le nouveau Testament.

— Et si je tire les deux ficelles en même temps ? Demande la dame.

— Dans ce cas, madame je me casse la g...

◊ ● ◊

Figure-toi raconte un commerçant à l'un de ses amis que ce matin, ma voiture étant en panne, j'ai dû me rendre à pied au magasin. Je n'étais pas pressé et j'ai commencé à me poser d

es questions sur trois hommes qui passaient devant moi sur le trottoir.

Le premier marchait à vive allure, voilà, pensais-je, un homme d'action qui bondit vers le succès.

Le deuxième marchait d'un pas modéré et régulier. Quelqu'un qui doit bien faire son travail, me dis-je.

Le troisième était un flâneur qui trainait un peu la jambe. D'emblée je l'ai classé en moi-même parmi les fainéants et les propres rien.

— Au fait dit l'ami, ces trois individus ne t'ont-ils pas dépassé ?

REVUE NOS LOISIRS DU 5 JANVIER 1908

 

 

 

 

 

 

 

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