IL FAUT BIEN RIRE UN PEU

18 Janvier 2012, 09:00am

Publié par nosloisirs

Un jeune Anglais s'apprêtait à rejoindre Londres après avoir passé un an à Paris pour apprendre le français. Comme il prenait congé de son professeur, il lui dit qu'il serait très heureux de lui rendre quelque service en Angleterre.

― Vous pouvez m'en rendre un, en effet, déclara le professeur.

― Lequel, monsieur ?

― Celui de ne pas dire que c'est moi qui vous ai appris le français.

Gounod se promenait devant l'opéra avec l'écrivain d'Ennery, à l’issue d'une répétition.

Arrive un mendiant au ton dolant, qui s'acharne à les poursuivre d'une lamentation opiniâtre.

Peine perdue, d'Ennery et Gounod très préoccupés de la conversation n'entendaient point.

Mais l'autre ne se décourageaient nullement et continuait de plus belle sa psalmodie importune.

A la fin d'Ennery s'en aperçoit, fouille dans sa poche, tire un sou et sévèrement :

― Tenez... mas ne mendiez plus !

Monsieur Durand financier plusieurs fois millionnaire reçoit la visite d'une dame de charité qu'il éconduit sans se fendre de la moindre obole.

― Comment, monsieur, un millionnaire comme vous, refuser de faire la charité !

Et lui d'un ton convaincu :

― Eh ! Madame, si les riches aimaient à donner, ils seraient très heureux !

Chez le pâtissier.

― Ces croissants sont frais, mademoiselle ?

― La preuve, monsieur, c'est qu'ils sont encore tout chauds.

on disait un jour de certain financier habile, mais peu sûr.

― Un garçon très intelligent !... Il ne lui manque que la parole...

Dupont financier fait une banqueroute aussi rapide que retentissante. On en cause à la Bourse.

― Hein ! Un gaillard qui le prenait de si haut ! Qui se posait en Louis XIV de la spéculation !

― Que dites-vous là? Bien plus fort encore que Louis XIV, mon cher... il a failli sans attendre...

Petit dialogue féminin.

― En vérité, ma chère, je ne sais ce qu'à la baronne … Elle mord tout le monde !

― C'est pour essayer ses fausses dents.

― Et avec ça, doucereuse...

― Oui... du ...fiel de Narbonne !

Dubois est un paresseux incorrigible. Il ne consent sous aucun prétexte à quitter son lit avant midi... et encore !

Or, à la suie d'une querelle de jeu, le voici avec un duel sur les bras.

― C'est pour demain main à sept heures, lui disent ses témoins.

― A sept heures jamais !... La pointe de l'épée tant qu'on voudra mais pas à la pointe du jour.

― En somme disait Calino, voyez comme tout est mal réglé ici-bas ; c'est dans l'hiver la saison la plus froide que le soleil chauffe le moins.

Le docteur Saturnin brave homme un peu encombrant s'était fait l'ami des hommes de lettres, qui le toléraient comme un inoffensif bavard.

Il se fait annoncer un jour chez Emile Augier.

― Ah !c'est le docteur Saturnin dites-lui que je ne peux pas le recevoir aujourd'hui... je suis malade !

Le député Venselas est ventripotent et tapageur à la fois. Malgré son embonpoint il se démène, va, vient, et sans cesse gesticule.

On l'a surnommé : La Pause de Saint-Guy.

Querelle de ménage.

― Non, madame, vous ne pouvez pas croire à toutes les choses malsonnantes que vous me reprocher. Vous savez bien que je mourrais pour vous.

― J'aime mieux, monsieur, les actes que les paroles.

A la cour d'assises.

― Accusé, on vous représente comme la terreur de votre quartier ?

― M'sieur le président, c'est si peu vrai que out le quartier est là dans la salle pour me voir juger.

Mme Martin par pour trois mois et à décider de louer son appartement pendant son absence. Par précaution elle fait venir un expert qui doit dresser l'inventaire de tous les meubles.

― Je reviens dans une heure, lui dit-elle, j'espère que vous aurez terminer à mon retour ?

― Certainement, madame.

Mme Martin revient à l'heure dite mais, lorsqu'elle rentre dans le salon , oh ! Stupeur ! L'expert gît sur le tapis sans connaissance. Affolée elle essaie de le ranimer et aperçoit la liste qu'il avait commencer à dresser, elle dit :

« ...Un petit meuble faisant bar, une bouteille de cognac, une bibliothèque, une bibliothèque tournante, une deuxième bibliothèque tournante... »

Un vieux commerçant est en train de mourir. Sa famille en pleure est réunie autour de lui.

― Es-tu là Jeanne ? Demande le mourant.

― Oui, je suis là, répond sa femme.

― Et toi, Georges ?

― Oui, papa.

― Et toi Simone ?

― Oui, papa, nous sommes tous là.

― Le gérant aussi ? Demande encore le commerçant.

― Oui, je suis ici, répond le gérant.

Dans un dernier sursaut d'énergie le vieux commerçant se dresse sur son lit et s'exclame avec fureur :

― Mais alors, qui garde le magasin ?

Pancarte à la devanture d'une bijouterie.

« Occasion exceptionnelle :

Une tiare en diamant : 300 000 F les trois tiares pour 850 000 F seulement »

― Puisque que tu a été premier en classe je vais te donner un beau billet de 5 Frs tout neuf.

― Tu pourrais pas me donner plutôt un vieux billet de 10 Frs tout sale ?

Le père de Toto reçoit du pensionnat la facture trimestrielle.

― C'est effroyable, s'exclama-t-il jamais je n'aurais cru que les études coûtent si cher ?

― Et pourtant je t'assure papa que je suis parmi ceux qui étudient le moins.

― Tiens, maman voici,que tu m'avais donné.

― Comment tu n'as pas mis de timbre sur la lettre ?

― Inutile répond l'enfant avec satisfaction, j'ai attendu que l'employé tourne le dos pour glisser ta lettre dans la boite.

Au restaurant :

― Comment, garçon, 10 Frs la part du poulet ! C'est une folie de tuer une bête de se prix-là.

Pour ses soixante ans, M. Durand a décidé de se aire son portrait par un peintre connu. Il prend rendez-vous et après avoir bien réfléchi, explique longuement ce qu'il désire :

« Le tableau doit me représenter ans mon bureau. Je suis assis dans mon grand fauteuil en cuir, derrière une table couverte de dossiers. Je suis en train de lire un livre technique à haute voix et, près de moi, se trouve mon secrétaire particulier. On ne doit pas le voir, mais il doit être assez près pour m'entendre si je l'appelle. »

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