NOUS AVONS TOUS LE DROIT DE PLANTER DES CLOUS DANS NOS MURS

13 Janvier 2013, 09:00am

Publié par nosloisirs

NOUS AVONS TOUS LE DROIT DE PLANTER DES

CLOUS DANS NOS MURS

La question des trous dans les murs est de celles qui d'ordinaire, troublent les bons rapports entre propriétaires et locataires.

Les premiers afin de conserver intacts leurs papiers peints, s'opposent à ce qu'on les perce de trous, même pour y suspendre les portraits de famille.

Les dégradations occasionnées par ces clous doivent-elles être considérées comme des réparations locatives à la charge du locataire ?

Dans certains quartiers parisiens, la question est tranché par les concierges de cette façon drolatique; pour chaque trou de clou, le locataire doit payer un franc d'indemnité ! Inutile d'ajouter que les tribunaux se ardent bien de confirmer une jurisprudence d'une fantaisie aussi vaudevillesque.

Le juge de paix de Nogent-sur-Marne a estimé lui que en plantant un clou dans le mur de son appartement, le locataire ne fait qu'user de la chose louée suivant la destination propre et que, en conséquence, lors du déménagement ne doivent pas être considérés comme réparation locatives à la charge du locataire. Les trous qu'on laissés dans les murs les clous enlevés.

SOYONS DES HOMMES DE SPORT MAIS NON PAS

DES ACROBATES

Un médecin américain vient de publier dans le Médical Record qui fait autorité en Amérique, une étude importante sur les dangers résultants des excès de l’athlétisme.

Il a étudié des cas de décès dû aux États-Unis à divers sports.

Sur 128 il en a compté 50 occasionnés par des maladies, 78 par des accidents.

Dans le nombre 9 personnes succombèrent à la méningite cérébro-spinale, 8 à des troubles cardiaques, 7 à la pneumonie, 7 à a tuberculose pulmonaire, 5 au mal de Bright, 4 à l'appendicite, 4 à la fièvre typhoïde, 1 à l'apoplexie, 1 à la tonsillite suppurative, 1 à l'anémie splénique.

Les accidents mortels se produisent dans 40 cas au cours des jeux de balles, 9 doivent être attribués aux courses de chevaux, 6 à la boxe, les autres au golf, au polo, à la bicyclette, à la lutte à mains plates etc.

Ceux qui se livre à l’athlétisme violent sont exposés à l'hypertrophie, à endocardite, à la myocardite, à la pneumonie, aux maladies infectieuses.

Faut-il en conclure que la vie sportive, la vie en plein air jusqu'ici généralement conseillée pour le développement physique et même mental doive être condamnée ?

Autrement et telle n'est pas l'opinion du médecin, auteur de cet article, mais il croit que l’athlétisme est trop fréquemment un casse-cou n'ayant d'autre objet que de donner satisfaction à la vanité de ceux qui le pratique uniquement pour se faire valoir aux yeux des spectateurs.

Il estime que si l'exercice physique est indispensable autant que bienfaisant, il ne faut s'en livrer qu'avec modération. Il réprouve seulement l’athlétisme qui surmène.

ON FABRIQUE AVEC DU LAIT DES BILLES DE BILLARD

Une usine de Vienne (Autruche) fabrique depuis, quelque temps, des billes de billard, des tête de poupées, des manches à cannes, de parapluie et de cravaches des salières, des boites à gants etc. Avec la « pierre de lait »

Cette pierre a naturellement la couleur de l'ivoire ; mais on peut aisément lui donner des nuances de marbre, de l'ambre, du caoutchouc durci et du celluloïd. Elle ne s'enflamme pas à l'approche du feu.

L'opération qui exige que deux bassins, quelques tamis et des spatules de verre, est très simple. Le lait versé d'abord dans un premier bassin, traverse des tamis aux mailles de plus en plus serrées qui en retiennent les matières utiles.

Débarrassé de ces matières, il devient une poudre jaunâtre qui est de la caséine et tombe dans le second bassin où on le mêle à de la formaline avec les spatules. Il s'agglutine alors en une masse cornée qui est là galalihou pierre de lait. On étend cette substance sur des tables de marbre pour la faire sécher.

La pierre de lait passe ensuite entre les mains des ouvriers qui la travaillent, la modèlent et lui donnent la forme qui convient, selon l'usage auquel on la destine.

LE PANTALON DU MINISTRE ETAT DÉCHIRÉ

LE TSAR NICOLAS DOIT ATTENDRE

Une amusante anecdote sur le ministre Taft, le candidat républicain à la présidence de la République des États-Unis.

M. Taft faisait le tour du monde avec sa femme. A Saint-Pétersbourg, il devait être reçu par le tsar. Mais au dernier moment son vêtement de gala subi une déchirure intempestive. Aucun domestique n'accompagnait M. Taft, sa femme dut réparer le vêtement à l'improviste et la visite à l'empereur fut retardée d'une demi-heure.

« La demi-heure la plus longue de ma vie » a raconté depuis M. Taft.

REVUE NOS LOISIRS DU 26 JUILLET 1908

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