Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'OR GUÉRIT TOUTES LES MALADIES + 3 HISTOIRES

30 Mai 2012, 09:00am

Publié par nosloisirs

<!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } TD P { margin-bottom: 0cm } -->

L'OR GUÉRIT TOUTES LES MALADIES

 

Les médecins de l'antiquité et du moyen âge considéraient l'or comme un remarquable remède.

Voici que les médecins d'aujourd'hui s'en servent à nouveau.

Le chlorure d'or est employé contre l'alcoolisme invétéré et contre le rhumatisme. Certains savants le recommandent même contre la tuberculose. Un autre médecin utilise le bromure d'or pour soigner les épileptiques, et un grand médecin de Paris songe à l'expérimenter contre le cancer.

Jusqu'à présent nous savions bien que l'or était d'une grande commodité pour acheter les médicaments ; mais nous ne savions pas qu'il pouvait lui-même servir de drogue.

N'importe, voilà un remède que bien des gens accepteraient sans faire de grimace.

 

EN ATTENDANT LA MAISON DE VERRE

VOICI DÉJÀ LES TOITS EN PAPIER

Les Américains sont des gens pratiques. Ils veulent éviter les tuiles qui, par les gros vents, tombent sur la tête des passants.

Les toits en papier deviennent à la mode chez eux. Ils sont fait en pâte de bois comprimés de cette même pâte qui sert à fabriquer certains papiers ; mais leur substance est enduite extérieurement d'un vernis qui les rend tout à fait étanches et indifférents à l'action des agents atmosphériques.

Voilà pourtant de quoi effrayer les gens qui ont la mauvaise habitude de se promener sur les toits. Si le papier allait crever.

 

LAQUELLE PÈSE LE PLUS LOURD ?

LA LIVRE DE PLOMB OU LA LIVRE DE PLUME ?

Rien n'est plus trompeur que nos sens ; nul ne l'ignore et cependant chacun en somme ne fonde sa propre expérience que sur soi-même. On ne se doute pas des erreurs que l'ont peut commettre ainsi. Prenez par exemple des objets très divers et de poids sensiblement égal soit : une boite à cigare sen bois léger, une enveloppe que vous bourrez d'autant de papier qu'il faudra pour lui faire égaler en pois la boite, une autre enveloppe que vous bourrez de même, mais avec du papier d'étain et que vous aplatirez bien, une boite cylindrique de pastilles quelconques que vous remplirez de sable pour lui donner aussi le même poids, une bille que vous choisirez en telle substance qu'il vous plaira afin qu'elle pèse également autant que chacun des autres objets, une baguette de bois de même poids aussi, etc. etc.

Vous pouvez multiplier à plaisir les objets en les prenant des natures les plus diverses. Et alors vous prierez tous vos amis de les ranger devant vous par ordre de goûts après les avoir soupesés tant qu'ils voudront. Vous ne leur aurez pas dit que tous ses objets pèsent autant les ns que les autres et vous pourrez de la sorte vous amuser beaucoup à leurs dépens et gagner tous les paris. Aucun ne devinera la réalité ; les expériences faite scientifiquement prouvent que seulement une personne sur cent est capable de la deviner.

 

DIS-MOI QUEL LÉGUMES TU MANGES

ET JE TE DIRAI QUI TU ES

Un médecin très connu vient de soutenir à un congrès de pathologie générales, des théories inattendues et bien curieuses, touchant l'influence des différents légumes sur le cerveau, le caractère et la sensibilité.

Il est très intéressant de voir la science moderne revenir aux idées de l'antiquité. Sans doute nous ne croyons plus comme les sauvages d'Afrique centrale, que l'homme acquiert aussitôt les qualités de l'animal qu'il mange. Nous ne pensons pas qu'en mangeant du lion nous pouvons devenir courageux ; qu'en mangeant du renard nous pouvons être d'une ruse et d'une roublardise achevées.

Il n'en est pas moins vrai que les aliments que nous absorbons influent considérablement sur notre caractère. La meilleure preuve n'en est-elle pas les transformations que l'usage de l'alcool provoque chez tous les hommes.

Mais il est des modifications de caractère plus délicates et plus nuancées, et qui sont moins évidentes parce qu'elles sont plus lentes à se produire et qu'elles sont beaucoup moins violentes.

Ainsi les légumes si nous ne varions pas l'usage, si nous ne les mélangeons pas au cours de nos repas, seraient capables, d'exercer à la longue une action très réelle sur notre sensibilité et notre esprit.

Si nous en croyons le grand médecin dont nous parlions à l'instant, la pomme de terre développerait les qualités raisonnables, l'équilibre d'esprit, le calme et la pensée. Mais son usage provoquerait à la longue une sorte d'apathie et d'indifférence. Les gros mangeurs de pommes de terre aurait plus de raisonnement que de cœur.

La carotte donne bon caractère. Elle est à recommander aux bilieux. Depuis longtemps déjà les médecins la préconisent dans les maladies de foie, et le menu des tables d'hôte, à Vichy, où les maladies de foie vont se aire soigner, comporte toujours un plat de carottes. Donc si vous êtes jaloux, atrabilaires manger des carottes. Vous deviendrez tout aussitôt aimables à vivre, bienveillants et de rapports faciles.

Les épinards développent les rêves ambitieux, l'énergie, la constance et la volonté. Les grands mangeurs d'épinards seront tous des hommes d'actions.

L'oseille en dépit de son acidité, conduirait au découragement, à la tristesse. Elle provoquerait des cauchemars pénibles et des sommeils peu réparateurs.

Les haricots verts et les crosnes du Japon sont des aliments délicats, qui excitent aux rêveries aimables qui développent les pensées et les sentiments artistiques.

Quand aux haricots blancs ils seraient à recommander spécialement à tous les travailleurs, travailleurs manuels et travailleurs intellectuels. C'est un aliment réparateur du système nerveux plus riche et plus tonique que la viande elle-même. Si vous voulez être résistants, robustes et capables de grands efforts de pensée, mangez des haricots blancs.

Les petits pois ne valent rien pour le sérieux de la pensée. Ils développent les pensées futiles, les sentiments légers, la coquetterie et la frivolité chez la femme. Il faut se méfier,des hommes et des femmes qui aiment trop les petits pois.

Les choux-fleurs et les choux seraient assez nourrissants mais auraient de graves inconvénients. Ils donnent aux caractères une certaine lenteur, aux sentiments une certaine vulgarité. Ils conduisent tout droit à l'égoïsme, à la mesquinerie, à l'étroitesse du caractère.

D'ailleurs l'auteur de cette curieuse monographie veut parler seulement de l'usage exclusif et abusif de ces différents légumes. En les corrigeant les uns avec les autres, ce que nous faisons tous, nous utilisons leurs qualités et nous ne pâtissons pas de leurs inconvénients.

REVUE NOS LOISIRS DU 19 AVRIL 1908

TOUS LES LUNDIS A 14 HEURES SERIE DE PHOTOS

Commenter cet article